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Hellfest : Jour 1 : Building a House of Fire Baby !

14:01

(titre d’article trouvé avec Morgan, en référence à la chanson d’Alice Cooper : House of Fire)

Le jour J est enfin arrivé pour moi ! Vendredi 19 Juin, je suis au taquet. Levée très tôt de manière à être à l’heure à mon dernier examen de rattrapages (bouuuuh je n’ai pas eu mon année bouuuuh), je charge ma voiture des quelques dernières affaires qui traînent et vérifie maintes et maintes fois que je n’ai rien oublié, pour passer un bon, voire un excellent festival. Tenue de combat enfilée (legging, short, débardeur, converses et veste), petit déjeuner avalé, je prends la voiture direction Rennes et l’Université. Excitée comme rarement je ne l’ai été, je tire mon sujet de littérature, galère à préparer mon oral et le passe les mains dans les poches. Les commentaires de la prof sont bons, du coup, c’est l’esprit léger que je pars à la Gare pour rejoindre Morgan qui m’attend déjà depuis un bon moment. A deux, nous rejoignons ma voiture, prenons le temps de manger un morceau et nous organisons pour le voyage. Nous le pensions très longs, étant donné que des bouchons étaient à prévoir. Nous prévenons Dylan (mon meilleur ami) que nous partons de Rennes et hop, c’est parti !
Sur le trajet, nul besoin de musique, Morgan me tient la conversation. Tout se passe à merveille et le temps passe vite. Nantes passée, aucun signe de bouchons. Bizarre. Sur la route, nous croisons un camion Hellfest. Ça y est, nous y sommes presque ! Le stress et l’excitation ne font que monter, de plus en plus. Nous arrivons quelques minutes plus tard à Clisson. Toujours aucun signe de bouchons, mis à part peut-être quelques ralentissements, mais si courts qu’ils sont à peine perceptibles. La ville regorge déjà de festivaliers, garés un peu partout, sur les parkings de magasins, sur le bord des routes, sur des emplacements spéciaux au festival. Les choses deviennent extrêmement sérieuses. Nous suivons les panneaux tout en tournant quelques bribes de vidéos pour le vlog bilan (qui se trouvera dans l’article bilan du 3ème jour) et nous nous retrouvons vers 14h30, là où je m’étais garée l’année dernière. Que demande le peuple ? Le problème de cet endroit c’est qu’il se trouve assez loin du lieu-même du festival et qu’il faut beaucoup marcher. Quand on a les bras chargés d’une table de camping, d’un matelas, de duvets, et le dos encombré d’un sac plutôt lourd, le trajet de la voiture à l’entrée du Fest’ devient assez long et laborieux, et si on ajoute la chaleur étouffante, on obtient un doux mélange de sueur et de fatigue. Quand l’entrée se montre enfin, nous sommes soulagés et nous séparons pour que je récupère mon bracelet (cf : photo du bracelet) et pour que Morgan récupère sont pass VIP, parce que oui, nous avons un VIP parmi nous, VIP/Presse pour être exacte. Une fois le bracelet au poignet et Morgan retrouvé au milieu du « village » : Hell City (qui vous sera montré dans le vlog), là où se trouvent des stands de marques et sponsors du Fest’, je préviens Dylan de notre arrivée. Il nous conseille de rejoindre le campement et nous indique son emplacement. C’est non sans difficultés que nous le trouvons et en partie grâce à la voix de ma meilleure amie que j’ai reconnu de loin et grâce à la tonnelle gentiment fournie par mes grands-parents, que j’ai aperçu. Je présente Morgan à tout le monde, je monte la table de camping et dépose nos affaires dans ma tente préalablement montée la veille par ma gentille copine Marion et nous prenons un moment pour faire une petite pause pour nous désaltérer (c’est à ce moment précis que nous avons pu vois un ballon Licorne gonflé à l’hélium accroché à une tonnelle voisine de la nôtre. Je vous dis pas comment j’étais contente que ma théorie sur le fait que Hellfest est en fait le monde des Bisounours et des Licornes soit bien vraie) avant d’entamer la plus grosse partie de la journée : les concerts !

Bracelet bleu wesh !
Au programme (dans l’ordre) en cette fin de journée : Billy Idol, Sodom, Motörhead, Lamb of God, Alice Cooper, Five Finger Death Punch et Judas Priest. Je passe la sécurité qui se trouve sous une gigantesque cathédrale factice (cf : photo de la cathédrale) et arrive sur le site des concerts avec mes amis. Là c’est la surprise TOTALE. Toutes les installations (cf : photo des scènes) ont été refaites, très colorées, tout est encore plus beau qu’on aurait pu le penser.

Cathédrale Hellfestienne (photo by @maudcopeland)
Mainstage 1 et 2 (source : )

Ecrans géants très géants, gazons, structures travaillées, décor à couper le souffle, allée caillassée sur laquelle se trouve une dizaine de plaques en métal foncé avec en bas-relief : l’affiche de chaque édition du festival, soit une plaque pour chaque année. Surpris, nous continuons de nous approcher de la Mainstage 1 où le concert de Billy Idol en est presque déjà à sa fin. Nous nous avançons le plus possible pour avoir une bonne place pour le concert de Motörhead qui a lieu juste après celui d’un groupe qui nous est inconnu : Sodom. Ce groupe ne trouve pas grâce à nos yeux et c’est pile à ce moment que je décide de retrouver Dylan qui se trouve seul dans la « forêt » qui sert d’entrée au Kingdom of Muscadet (l’endroit où se situent tous les stands de restauration et le grand bar à vins,( cf : photo du Kingdom of Muscadet).

Entrée du Kingdom of Muscadet (source : )

Ne parvenant pas à le trouver, je tombe sur 4 Américains très sympathiques (aussi bien visuellement que moralement) : Jason, Matt, Nick et Chris (sentez un peu le cliché), qui tentent de m’aider et de me rassurer. Je leur explique ma situation et sans pression, ils me proposent de me joindre à eux en attendant que Dylan se manifeste. Je discute avec eux quelques minutes avant de repartir dans mes recherches. Finalement, je parviens à le trouver, discute quelques instant avec lui et hop, le concert de Motörhead commence. « Oh la la, mais je ne suis plus à ma place moi ! » Avec l’appui de Dylan, je retourne dans la foule et grâce à la technique (extrêmement utile) du faufilage en crabe, je parviens à retrouver mes amis qui étaient toujours là où je les avais laissés. Toute contente, je commence à headbanger et à chanter les chansons qui défilent et Raphaël (ami rencontré sur le festival l’année dernière) décide, pour que mes photos soient meilleures, de me porter sur ses épaules. C’est émue de voir Lemmy Killmister, chanteur de Motörhead, que je fini le concert (cf : photo du concert) en hurlant son nom le plus fort possible (comme je l’avais fait l’année dernière pour Steven Tyler, chanteur du groupe Aerosmith, ce qui me vaut encore de gros moments de taquinerie de la part de ceux qui étaient présents à ce moment-là). S’en suit celui de Lamb of God qui comme Sodom, est rentré par une de mes oreilles et aussitôt ressorti par l’autre, même si, je dois le reconnaître pour éviter d’être de mauvaise foi, le chanteur et son groupe ont bien géré et se donnaient vraiment sur scène.

(source : page Facebook officielle du Hellfest)

Un moment crucial se profile juste après le concert de Lamb of God, le rideau de scène d’Alice Cooper est monté (cf : photo du rideau). L’intro se fait entendre. Mon dieu je frétille. J’aime tellement cet homme que dès que le rideau tombe, les larmes me montent aux yeux et un sourire immense se dessine sur mon visage. Dès la première chanson, mon petit cœur lâche. Sans surprise, la fangirl qui est en moi fait son come-back (même si c’était le cas depuis un petit moment déjà). Je chante, je cris, je pleure, je fais des commentaires moisis tels que « oh mon dieu il est beau ! » (non je n’ai pas honte de fantasmer sur des hommes de 67 ans…) ou encore « est-ce que je peux faire ça moi aussi ? » (en parlant de la danseuse déguisée en infirmière qui lui a léché la joue). Tout moi quoi. Mais j’avoue m’être retenue de trop fangirler pour éviter de gêner mes amis (et je ne suis pas certaine qu’ils aient perçu ma retenue ah ah). Alice Cooper est un vrai Père Noël magicien sur scène. Outre le fait qu’il lance ses cannes dans le public, il lance aussi des billets de banque à son effigie, des colliers de perles et autre serpentins ; mais il nous envoie aussi du rêve en disparaissant pour faire place à un monstre pendant Feed My Frankenstein et en se faisant guillotiner, laissant sa fausse tête dans les mains d’un bourreau étrange qui s’amuse à lui rouler des galoches. Ce dernier fait est très glauque mais mon dieu que c’est drôle ! Le concert se termine par une pluie de serpentins et des hurlements de satisfaction, accompagnés d’une ovation géante pour les musiciens de Mr Cooper qui en plus d’être sévèrement canons (filles et garçons compris) sont des dingues : la lead guitariste (cf : photo de Nina Strauss) assure un max pendant tout le concert et joue au chat et à la souris avec Vincent (Alice Cooper quoi), le bassiste et autre guitariste ont un charisme de feu, quant au batteur, il se passe de commentaires tellement j’ai peur de minimiser son talent et sa personnalité. Bref tout le monde est sur le cul une fois ce concert terminé. Si bien que moi, je l’ai classé dans mon Top 3 des meilleurs concerts de toute ma vie, juste derrière Aerosmith et devant ZZ Top (dont je vous parlerai dans l’article bilan du Jour 2).

Alice Cooper au complet (source : page Facebook officielle du Hellfest)

Vincent Furnier -Alice Cooper (source : page Facebook officielle du Hellfest)

Nina Strauss - Alice Cooper (source : page Facebook officielle du Hellfest)

Ayant subi les foudres d’un slameur (personne qui se jette dans la foule pour se faire porter) trop lourd pour moi, je me fais mal au dos. Je décide donc de rentrer au campement pour me reposer et pour être apte à suivre le festival les jours suivants. Je rate Five Finger Death Punch et Judas Priest (à mon grand regret pour ce dernier) qui paraît-il étaient des concerts de fous selon mes amis.
Seule au campement, je fais la rencontre d’un certain Jérôme, complètement déchiré, qui cherche sa tente et qui se casse la figure à plusieurs reprises dans nos poubelles et dans ma tente (je peux vous dire que j’ai beaucoup ris). Il est très gentil avec moi. Une fois parti, à peine ai-je le temps de m’enfermer dans ma tente pour faire un somme que déjà Dylan rentre me tenir compagnie, suivi de près par Maelle et les autres. C’est d’ailleurs avec Maelle que je trouve l’hymne de la fangirl pour le Fest’, hymne qui n’est autre que la chanson qui me trotte dans la tête depuis des jours et des jours : Bukkake Tears de Steel Panther, l’un de mes groupes préférés (que je n'ai jamais vu en concert d'ailleurs... Va falloir que je remédie à ça et au plus vite !) et groupe que Maelle apprécie aussi particulièrement.
C’est vers 2h00 du matin que je prends la décision d’aller me coucher, pour être en forme pour les concerts de la deuxième journée. Malgré le bruit je parviens à m’endormir.


Voilà ce qu’il en est pour le premier jour. Le bilan du Jour 2 et du Jour 3 vont suivre d’ici quelques jours. En espérant vous avoir donné envie de suivre mes aventures et celles de mes amis métalleux et n’hésitez pas à me faire part de ce que vous pensez dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux. Le bilan du Jour 2 risque d’être une avalanche de cris et de larmes car oui, j’ai vu le groupe de ma vie : ZZ Top. Patience…


Maud.
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2 commentaires

  1. Marmotte zébrée29 juin 2015 à 21:56

    They were so much love on your face~! I couldn't see the tears~! <3

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  2. t'as meme pas maiden dans ton top 3 o.O !!! :p

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